Covéa soutient la recherche permettant à un patient tétraplégique de remarcher
Première Mondiale, le centre de recherche biomédicale Clinatec vient d’annoncer la création d’une neuroprothèse permettant à un patient tétraplégique, équipé d’un exosquelette, de se mouvoir. Depuis 2018, Covéa, via la mutuelle MAAF Santé, a choisi de soutenir le fonds de dotation Clinatec pour financer les projets de ce centre de recherche biomédicale situé à Grenoble et regroupant médecins, biologistes et spécialistes en nanotechnologies de renommées internationales.
En signant un partenariat sur 3 ans, le Groupe Covéa s’est engagé dans le financement de projets de recherche de long terme et la volonté de participer collectivement au traitement de pathologies lourdes.
L’enjeu : pouvoir expérimenter les technologies les plus innovantes afin de proposer des solutions de prévention et d’accompagnement thérapeutiques aux patients, comme aux victimes para ou tétraplégiques.
En effet, la France compte un millier de blessés de la moelle épinière de plus chaque année. 60 % resteront paralysés des jambes et 40 % perdront l’usage de tous leurs membres. Deux sur trois ont moins de 35 ans lorsque leur vie bascule. (Source : Association des paralysés de France, novembre 2013).
La mise au point de cette neuroprothèse inédite permet à un patient tétraplégique d’actionner les membres d’un exosquelette grâce à un implant cérébral qui décode les ordres moteurs de son cerveau.
La grande innovation de ce dispositif est de pouvoir mesurer de manière chronique en haute résolution l’activité électrique dans le cerveau correspondant à des intentions de mouvement du patient, puis de les transmettre en temps réel et sans fil vers un ordinateur pour les décoder afin de contrôler les mouvements des 4 membres de l’exosquelette.
Une innovation qui illustre parfaitement le sens du partenariat souhaité par Covéa dans le cadre de sa démarche de lutte contre le handicap. Lors de la signature son PDG, Thierry Derez, déclarait : « En tant que leader de l’assurance de biens et de responsabilité, il est de notre devoir mais aussi notre raison d’être d’accompagner, sous des formes nouvelles, les victimes d’accidents dans leur projet de vie ».