Fierté et émotion : Covéa célèbre ses athlètes
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27 novembre 2024
Les athlètes Covéa ont brillé par leurs performances. Certains ont été médaillés, d'autres pas, mais tous ont su nous émouvoir, nous faire rêver et nous inspirer par leur détermination et leur esprit de compétition. Parmi eux, Alex et Kylian Portal, qui ont fait pleurer la France en montant ensemble sur le podium, mais aussi Cédric Nankin, Florian Jouanny, Solène Sache et Brianna Vidé, dont les témoignages ont captivé l'audience.
Les athlètes ont partagé leurs expériences : la préparation physique et mentale, leur état d’esprit avant, pendant et depuis la compétition. Les messages de soutien des collaborateurs de Covéa, diffusés sous forme de vidéos et de témoignages écrits, ont également été un moment fort de l'événement.
Découvrez le film de nos athlètes :
Quand j'étais petite, on ne parlait pas du handisport, ça n'existait pas. Je pense qu'on a rapidement des images entre guillemets quand on nous parle de handisport, du genre "ah, la personne n'a pas de jambes, donc ça va être moins fun à regarder, ça va être moins beau". Pour d'autres, c'est le dépassement de soi, des gens extraordinaires. On a vu la même chose avec le sport féminin qui émerge depuis quelques années et qui a du retard. On trouve que c'est bien que les personnes en situation de handicap fassent du sport, mais on en arrive à une vision plus proche du sport santé que du handisport. Ils ne s'entraînent pas moins qu'un valide, ils s'entraînent autant.
Salut, moi c'est Alex Portal, j'ai 21 ans, je suis sportif de haut niveau en para natation et étudiant en école d'ingénieur.
Je m'appelle Kylian Portal, j'ai 17 ans, je suis en école de commerce et nageur de haut niveau en handisport.
Je m'appelle Briana Vidé, j'ai 24 ans, je suis pédicure-podologue et aussi escrimeuse de haut niveau.
Cédric Nankin, défenseur de l'équipe de France de rugby fauteuil, co-capitaine de cette équipe double championne d'Europe.
Florian Jouanny, je suis paracycliste, je fais du handbike et je suis aussi ambassadeur et collaborateur GMF.
Je m'appelle Solène Sache, j'ai 20 ans et je fais de la natation handisport. En juin 2022, j'ai décroché la médaille de bronze au Championnat du Monde. J'étais trop contente que toutes les heures que je passe dans l'eau payent.
Un bon état d'esprit, de la joie, de la bonne humeur, elle a les qualités qu'il faut pour être à fond dans son projet et pour le réaliser à bien. Le rapport que j'ai dans l'eau est complètement différent de celui que j'ai sur terre, parce que j'enlève mon fauteuil et je me sens libre.
Je suis né avec une malformation congénitale du pied qu'on appelle le pied bot. Chez moi, ça se manifeste par un pied plus petit qui fonctionne moins bien. Ce n'est pas plus mal. J'ai commencé l'escrime jeune en valide, je ne me suis pas posé la question de faire autrement que comme les autres. C'est quand un paraplégique est arrivé dans mon club que je me suis dit "wow, ça existe et on peut faire autrement". C'est pour ça que je pratique de l'escrime handisport en fauteuil.
J'ai eu un accident de ski. Derrière, j'ai voulu reprendre le sport comme j'étais sportif avant. J'ai découvert le handbike et ce qui m'a plu particulièrement, c'est de pouvoir faire un sport en pleine nature, en extérieur, avec un aspect dépassement de soi, un effort physique. J'étais skieur avant et en descente, je retrouve des sensations similaires à celles du ski, avec de la vitesse et des courbes.
Je suis malvoyant de naissance, albinisme oculaire. Du fait qu'on n'a pas la 3D, l'approche des murs et des virages demande plus d'effort et d'énergie. Ce qui me plaît dans ce sport, c'est de m'entraîner, passer du temps dans l'eau, essayer de progresser, avoir des bonnes sensations de glisse et de vitesse. En regardant les athlètes français en 2012, ça m'a donné envie de continuer et d'aller vers mon rêve de médaille internationale. J'ai toujours voulu gagner, être le meilleur dans tout ce que je fais, même quand je suis nul.
Le parallèle avec le rugby traditionnel, c'est que sur le terrain, on est des adversaires, des guerriers, et en dehors, on fait la fête, on se parle, on se donne des conseils. C'est vraiment ce qui m'a plu dans cette discipline. J'ai l'avantage d'avoir trouvé un emploi avec un dispositif athlète qui me permet d'aménager mon temps de travail en fonction de ma préparation.
Je suis dans le service marketing et communication, mais pour me permettre de m'entraîner dans de bonnes conditions, je suis détaché 80 % du temps. La plupart du travail se fait à distance, ce qui est très arrangeant pour l'entraînement.
Du fait de ma malformation, j'ai rencontré mon premier podologue à 7 ans et je pense que c'est un des métiers paramédicaux les plus complets où on utilise autant ses mains que sa tête. C'est la diversité du métier qui me plaît.
Mon entraînement commence à s'intensifier, et tout cela est au service des gens. Je pense que je suis quelqu'un de bienveillant, et c'est super important pour moi d'essayer de blesser le moins de personnes possible, même si j'aime beaucoup blaguer. Mon plus gros défaut, c'est mon compte TikTok, je crois. Je ne poste rien, mais je regarde trop.
Je suis tout le temps positive, j'ai toujours le sourire, j'ai de l'ambition et je suis déterminée.
Son atout majeur, c'est la ténacité. Je ne lâche rien. Ne pas avoir les mêmes capacités que les autres, j'ai accepté cette limite sans l'accepter, puisque je la repousse tous les jours.
Je tiens à aller à mon entraînement pour ma préparation physique parce qu'on a des objectifs et pour aller chercher une médaille d'or, on est obligé de se battre, de s'entraîner et de se préparer au mieux.
On passe plus de 4 heures dans l'eau tous les jours, on fait des sacrifices énormes.
J'adore mon sport, j'adore nager, donc c'est de la rigueur, mais c'est aussi du plaisir.
On sait qu'une carrière ne dure pas toute une vie, qu'il faut profiter du moment où on est bon.
Avoir un métier, arriver à gérer sa vie personnelle en même temps. Il faut vraiment beaucoup d'organisation.
Que tout soit bien réglé, essayer d'optimiser le matériel, etc.
Parfois, j'aimerais avoir plusieurs vies. Si j'avais choisi une autre vie, j'aurais fait mes études à fond et j'aurais kiffé aussi.
C'est important aussi de débrancher un peu et de trouver une occupation pour penser à autre chose, comme voyager, aller au cinéma avec ma sœur ou des copines, faire les boutiques, regarder TikTok, YouTube. On m'a offert une liseuse à Noël, je vais essayer de me remettre à la lecture. Cela fait déjà pas mal de temps que je n'ai pas lu un livre.
Je pense qu'on est devenu un groupe d'amis pour certains, car on se voit à des moments donnés en dehors.
J'essaie de profiter un peu plus avec mes potes, car je trouve que je le fais passer.
On est assez fun, c'est-à-dire qu'on ne se prend pas au sérieux tout en étant sérieux.
J'aime bien faire plein de choses comme de la randonnée, j'aime beaucoup la montagne, donc j'ai pas mal de loisirs.
Par exemple, là, on n'est pas très loin de la mer, donc des fois je fais un peu de pêche après l'entraînement.
Covéa avait la volonté de pouvoir échanger avec un athlète qui avait aussi un projet professionnel à côté.
Ça m'a touché, je me suis dit "wow, c'est vraiment top" et ça fait plaisir de trouver des gros groupes et des grosses entreprises qui ont cette ouverture d'esprit.
La relation que j'ai avec Covéa va dans les deux sens. Ils m'aident à me détacher un peu de mon activité professionnelle pour pouvoir mieux m'entraîner et atteindre les objectifs à Paris.
On organise aussi des temps d'échange avec les équipes qui sont au plus proches des victimes au quotidien, notamment en termes de dommage corporel. Je leur donne des clés et eux les transmettent.
Il y a aussi le côté financier pour mes allers-retours quotidiens, car je fais pas mal de route.
Avant, j'étais en BTS, mais cette année j'ai arrêté pour me consacrer uniquement à la natation et aux grosses compétitions qui arrivent. Le groupe Covéa m'aide par rapport à ça pour subvenir à tous mes besoins, que ce soit matériel ou les déplacements.
MMA et Covéa sont à fond dans notre projet, tous les trois, Soline, Kilian et moi. Ils nous envoient toujours plein de soutiens avant les compétitions, ils sont toujours à fond derrière nos résultats et nous félicitent tout le temps. Ce soutien est super important pour nous.
L'achat de mon matériel, mes déplacements, et plein de choses auraient peut-être été beaucoup plus compliquées sans le soutien de GMF.
Notre handicap nous empêche d'avoir le permis de conduire, et le fait d'avoir un appartement à côté de la piscine rend les choses beaucoup plus simples. Même Kylian peut venir la journée après les cours. C'est motivant d'avoir des gens comme ça qui nous suivent et nous font vivre des choses.
C'est super, ces rencontres à des moments donnés avec les salariés de l'entreprise. Faire ce parallèle avec le monde de l'entreprise, c'est vraiment un échange.
Les gens ne se rendent pas compte à quel point, dans une entreprise, dans n'importe quel milieu, on amène la vie, on amène la tolérance. Les personnes avec un handicap apportent leurs forces et leurs faiblesses, qui sont différentes de celles des valides.
Pour moi, ce qui doit changer, c'est surtout la médiatisation. Elle doit être constante et présente tout le temps, pas seulement à certains moments forts.
Même les gens qui ne sont pas dans le monde du handisport devraient s'y intéresser. Le sport est un vecteur d'inclusion, il n'y a plus de jugement parce qu'on est là pour se dépasser avec ses propres performances. On ne se donne pas de limites.
On apprend que la performance n'est pas uniquement dans l'esthétique ou le physique, mais dans la capacité à évoluer.
Il y a des choses impossibles, oui, mais il faut se donner les moyens de réussir. Cela demande du travail.
Dans le sport comme dans la vie, on a des hauts et des bas. Parfois, on est dans des situations compliquées, mais il ne faut pas perdre espoir, il faut y croire et y aller.
Si tu n'essaies pas, tu es sûr de ne pas réussir.
Je ne gagnerai jamais un tournoi ou une compétition seul. Si je perds un ballon, comment fait-on avec le groupe pour récupérer les deux ballons suivants ?
Quand un de mes coéquipiers gagne une médaille, j'ai l'impression de la gagner avec lui, même si ce n'est pas moi qui ai nagé. Ce genre de sensation est trop kiffant parce que tu donnes autant pour toi que pour les autres.
On est obligé de s'adapter, d'évoluer, et ça se passe pareil dans l'entreprise. On devient nous aussi plus performants.
Ce qu'on dirait aux valides, c'est que face à vous, vous avez une personne, pas un handicap. Il faut juste ouvrir les portes et ils se débrouillent. Il faut juste leur donner les moyens de faire les choses.
A l’occasion de cet événement, Covéa a annoncé le renouvèlement de son soutien à la Fédération Française Handisport. Un partenariat “qui nous ressemble” selon Guislaine Westelynck, Présidente de la FFH. “Ce partenariat a débuté sous mon mandat, j’en suis très fière, on a été proches tous ensemble car nous avons des valeurs communes”. Elle a également ajouté que “la performance des athlètes c’est la vitrine qui permet de développer la pratique du handisport dans les territoires.”
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